"Ce qui est passé n'est qu'un prologue,ce qui est à venir dépend de vous et de moi"William SHAKESPEARE The Tempest.

 La Chapelle.

       

Naguère...

    

    

En 1204, Pierre de LARA construisit "une tour près de la petite église champêtre de Saint Pierre". On suppose que cette dernière était à la place du coeur actuel de la chapelle. Par la suite la propriété de Saint Pierre passa aux chevaliers de Saint Jean de Jérusalem et plus tard à l'ordre de Malte. Ceux-ci placèrent aux limites du domaine, des bornes ornées de leur croix distinctive.

Il n'existait à l'époque qu'une seule vigne située à proximité de la chapelle dite "la vigne vieille". Par la suite, après débroussaillage, tout le territoire fut pratiquement planté de vigne. 

 

Le premier dimanche du mois de mai était marqué par le pèlerinage de Saint Pierre.

Une procession partait de Fleury, jusqu'à la chapelle de Saint Pierre. Après la messe, on déjeunait ensemble en attendant la bénédiction et les vêpres qui se déroulaient sur le rocher. Cette tradition s'est poursuivie après 1945 ....puis a doucement disparue.

Cette année le portail d'entrée s'offre un rajeunissement bien mérité, le décapage du chêne de la porte gauche est en cours laissant apparaître les veinules du bois très ancien. Nous pouvons remercier, M. Ernest GABAUDE, à l'origine du projet.                  

    

 

 

 

Fin 2012 début 2013

La présence d’un échafaudage auprès de la chapelle vous a peut-être intrigué, en voici l’explication.

Cet élément de notre patrimoine architectural local montrait de par son grand âge un signe de faiblesse ; Le clocheton ayant subi les assauts du temps menaçait de tomber.

Le comité de quartiers, grâce à la vigilance de deux de ses référents de quartier Mesdames Maryse Mignard et Paulette Paillas, a saisi les autorités municipales. Ces dernières, sensibles à l’appel et à la conservation du patrimoine décidèrent d’y regarder de plus près et de prendre en charge son diagnostic ainsi que sa rénovation. Le montage de l’échafaudage a permis de sécuriser les lieux et d’évaluer les travaux à entreprendre.

Le constat a révélé que la maçonnerie supportant la cloche était en très mauvais état ; Il    a donc fallu déposer la cloche et renforcer le support maçonné. Afin de parfaire le travail, il a été décidé de soumettre la cloche à une cure de rajeunissement. En effet, avant d’être remontée, cette petite merveille a été nettoyée puis traitée afin d’affronter à nouveau et pour de longues année les intempéries.

Tout comme la cloche, la croix montrait elle-aussi des signes d’altérations. Aussi dans le même élan conservatoire, les autorités ont décidé de lui appliquer les mêmes traitements.

Ce faisant, ces deux atours, bien que modestes, pourront dignement couronner la Chapelle.

Nous savons tous qu’en matière de restauration, rien n’est jamais fini mais, pas à pas, nous allons tous œuvrer pour redonner à ce bâtiment sa place sur un chemin.