Une belle carte de visite.
Avec son rocher.
Saint Pierre c'est son rocher. S'il n'y avait pas le rocher, il n'y aurait pas de station.
Ce promontoire unique, s'avançant en mer comme une proue, rompant la monotonie d'un littoral uniformément plat, a toujours attiré les baigneurs, et c'est sa présence qui a poussé le constructeur de la vieille auberge à l'édifier en face, et non ailleurs, il y a plus d'un siècle.
Quelques années plus tôt, sous le directoire, le général MARBOT y avait construit une batterie, en vue de défendre la côte contre la flotte de NELSON et de Lord Saint VINCENT. Ses murs, recouverts de sable, sont encore visibles.
Le rocher est connu sous le nom de rocher de la VALLIERE. Ce serait, selon la légende, LOUIS XIV qui l'aurait ainsi dénommé en faveur de sa favorite ! En faveur de cette légende, signalons qu'un important domaine du versant ouest de la Clape appartenait à cette époque à un membre de la famille de Madame de la VALLIERE.
Dans tous les anciens actes, le rocher est appelé en languedocien "Lou roc de la balei", le roc de la batterie.
Serait-ce une confusion phonétique ?
Qu'importe ! La légende est belle,conservons la.
Une plage attirante.
Notre plage, de sable fin, attire de plus en plus de vacanciers, avides de calme, de soleil, et d'une mer paisible au contraire des côtes ouest de la France. Cette plage fut fréquentée quand la mode des Bains de mer fut lancée en France par la Duchesse de BERRY, vers 1825.
Cette nouvelle mode se répandit très vite jusqu'à notre lointaine province, puisqu'un hôtel à l'usage des baigneurs était construit à Saint pierre en 1829.
C'était la vieille auberge ou encore "l'auberge du Règne" du nom de son constructeur.
Que ce soit avec de petites embarcations ou depuis le rivage, les pêcheurs peuvent s'adonner leur sport favori.